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Dans le tourbillon des polĂ©miques rugbystiques, la pelouse d’Armandie Ă Agen est devenue, bien malgrĂ© elle, le centre des dĂ©bats amenant le maire, Jean Dionis, Ă prendre position. Fini les faux-semblants, il est rĂ©solu Ă trouver une solution durable pour ce terrain querellĂ©, partagĂ© entre passĂ© glorieux et terrains d’avenir. Avec trois options sur la table – naturelle, hybride ou synthĂ©tique – l’enjeu est de taille et l’attente des passionnĂ©s, palpable. Il est temps de se retrousser les manches et d’user d’un pragmatisme rĂ©vĂ©lĂ©, en regardant la situation avec les yeux aguerris de ceux qui connaissent bien l’art des mĂŞlĂ©es et des rucks.

La pelouse du Stade Armandie Ă Agen est en pleine tourmente, entre critiques acerbes et choix techniques Ă faire. Jean Dionis, maire d’Agen, mène la charge avec dĂ©termination pour trouver une solution durable et Ă©carte toute illusion. Cet article revient sur ce dĂ©bat houleux, les aspirations de la ville, et la quĂŞte d’un terrain de jeu digne du SUA.
Un terrain dans la tempĂŞte
Ă€ l’occasion de l’attribution du label « Ville active et sportive » Ă Agen, les regards se sont tournĂ©s vers le Stade Armandie et sa pelouse, critiquĂ©e pour son Ă©tat dĂ©gradĂ©. Le prĂ©sident du SUA, Jean-François Fonteneau, n’a pas mâchĂ© ses mots, qualifiant la pelouse de la pire de la division. Face Ă cela, Jean Dionis reste stoĂŻque : « On se calme et on travaille », affirme-t-il fermement.
Des choix sur la table
Pour faire face aux critiques, trois options sont discutĂ©es quant Ă la future apparence de la pelouse : naturelle, hybride ou synthĂ©tique. Lors d’une confĂ©rence de presse, Jean Dionis a dĂ©clarĂ© qu’il examinera attentivement la pelouse lors du match Agen-Colomiers : « On ne nous racontera pas d’histoire. Le sujet est de ne pas se planter sur la solution. » Les eyes rivĂ©s sur le terrain, le maire dĂ©sire prendre la dĂ©cision qui s’impose.
Au-delà du défi sportif
MalgrĂ© les critiques, la Ville d’Agen est fière d’avoir reçu son troisième laurier « Active et Sportive ». Ce label rĂ©compense une augmentation significative de licenciĂ©s sportifs et une meilleure reprĂ©sentation des femmes dans les clubs. Le nombre de licenciĂ©s est passĂ© de 6 365 en 2016 Ă 8 002 aujourd’hui, une croissance de 25 %, bien au-delĂ de la progression nationale.
Un engagement pour la paritĂ© et l’inclusion
Le label doit son mĂ©rite aussi aux progrès faits en matière de paritĂ©. Aujourd’hui, 44 % des licenciĂ©s sportifs agenais sont des femmes, contre 36 % en 2016. La municipalitĂ© a mis en place des critères de paritĂ© pour l’attribution de subventions et encourage la paritĂ© dans les instances dirigeantes des clubs.
Une politique sportive intégrée
Outre la pelouse d’Armandie, Agen se distingue par sa politique cyclable novatrice, son programme Ă©ducatif « Savoir nager », et ses initiatives pour les quartiers prioritaires. La « banque des sports », un dispositif social, aide les habitants Ă financer leurs licences sportives, autant d’Ă©lĂ©ments qui façonnent le dynamisme sportif agenais.
Une quĂŞte de solutions sans compromis
Pour Jean Dionis et ses collègues, le label est une reconnaissance, mais pas une fin en soi. Ils sont dĂ©terminĂ©s Ă se mesurer continuellement avec d’autres villes pour amĂ©liorer les diverses facettes du territoire, du numĂ©rique au sport. Agen, en tant que « Perle du Sud-Ouest », continue sa quĂŞte d’excellence, avec une prioritĂ© claire : offrir aux joueurs du SUA un terrain Ă la hauteur de leur talent, et aux habitants une politique sportive sans faille.
Comparatif des Aspects de la Pelouse d’Armandie
Aspect | Position de Jean Dionis |
Critiques du SUA | Pas de faux-semblants |
État actuel | Dégradé |
Solution envisagée | Naturelle, hybride ou synthétique |
Vision sur le match Agen-Colomiers | Loin des yeux, pas loin du cœur |
Position du maire | Calme et travail |
Intention politique | Aucune concession |
Stratégie générale | Comparaison continue |
Impact du label | Aucune subvention directe |
- Problématique Actuelle
- Engagement pour l’Avenir
- État dégradé de la pelouse
- Étude des options : naturel, hybride, synthétique
- Crise de mécontentement des joueurs
- Participation collective à la décision
- Image ternie de la ville
- Obtention du label « Ville active et sportive »
- Risques de blessures accrues
- Priorité à la sécurité et au confort